Les données ci-dessous proviennent de diverses sources dont: le NICHD (Le national reading Panel) et l’INSERM, qui sont deux méta-analyses des troubles et difficutlés de la lecture, dont la dyslexie ainsi que de l’ IDA (International Dyslexia Association).

  • La dyslexie est héréditaire. 35% à 50% ont une historique familial de trouble d’acquisition de la lecture. Certains gènes ont été isolés: C6, DCDCC2 (FLUIDITÉ ET EFFICACITÉ) C10, C11
  • La dyslexie est la cause la plus connue et la plus répandue des problèmes d’apprentissage.
  • IDA: Des enfants identifiés comme ayant des troubles d’apprentissages ( 6-7% ), environ 85% éprouvent des difficultés au niveau de la lecture et du traitement du langage orale t écrit.
  • La dyslexie est la plus étudiée de toutes les causes de problèmes d’apprentissage.
  • INSERM: Dans les pays anglo-saxons, les difficultés d’apprentissage affectent 15% à 20% des enfants et de ce nombre, 3 à 5% des enfants de 10 ans seraient dyslexiques.
  • INSERM: 5% à 10% de la population serait dyslexique dont 3% à 4% des enfants seraient atteints très sévèrement (1 enfant par classe)
  • IDA estime qu’entre 15% et 20% de la population affiche les mêmes difficultés rencontrées chez les dyslexiques et que ces personnes sont à très haut risques d’éprouver des difficultés scolaires.
  • La dyslexie affecte 3 à 4 garçons pour une fille.
  • La dyslexie est la plus grande cause de l’abandon scolaire.
  • La dyslexie est la caractéristique commune le plus souvent rencontrée chez les délinquants juvéniles.
  • Il a été démontré que la dyslexie est directement reliée à des facteurs neurophysiologiques des fonctions cérébrales. Les enfants dyslexiques éprouvent des difficultés au niveau de la correspondance son/symbole de notre code écrit à cause de ces différences cérébrales.
  • L’intervention précoce est essentielle pour cette population.
  • La dyslexie est un problème linguistique dû à des structures cérébrales déficientes qui rendent difficile le traitement du langage. Elle n’est pas causée par des problèmes visuels. Les personnes dyslexiques ne voient pas les mots à l’envers!
  • Nous pouvons éliminer beaucoup de problèmes de lecture causés par la dyslexie en pratiquant une intervention précoce au niveau de la conscience phonologique.
  • Ni la maturité ni l’âge ne  » guérissent  » la dyslexie.
  • 74 % des mauvais lecteurs de 1ère année continueront de l’être à travers leur scolarisation pour se poursuivre à l’âge adulte, à moins qu’une rééducation explicite basée sur la conscience phonologique ne soit appliquée.
  • La méthode d’enseignement globale est à éviter pour ces enfants.
  • Le déficit de l’attention et la dyslexie sont 2 problèmes différents.
  • La coexistence de la dyslexie et du déficit de l’attention est tellement fréquente que l’on suggère de tester pour les 2 conditions.
  • Les enfants étant atteints de ces 2 formes de problèmes sont grandement à risque de devenir délinquants et de développer des problèmes d’accoutumance aux drogues.
  • Les habiletés métalinguistiques, la capacité à nommer le nom et le son des lettres demeurent les indicateurs les plus fiables qu’un enfant développe une difficulté ou un trouble de la lecture.
  • La difficulté à reconnaitre rapidement des mots isolés chez les enfants comme chez l’adulte, une lecture lente et saccadée ainsi qu’un manque de compréhension sont également de bons indicateurs.
  • Chez les enfants et les adultes, même avec des notes passables au niveau de la lecture, plusieurs disent que l’acte de lire est tellement laborieux et inefficace qu’ils ne lisent jamais pour le plaisir.
  • Les enfants qui ont reçu un enseignement correctif basé sur une approche systématique des instructions phonologiques ont démontré un taux de réussite de loin supérieur à ceux qui avaient reçu un enseignement global.
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